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Le déconfinement s’accélère, le tourisme promet et Tunisair dans les starting-blocks pour le 27

1er pays arabe à le faire, la Tunisie a annoncé l’ouverture de toutes ses frontières pour le 27 juin 2020. Une ouverture qui sonnera comme la fin d’une période de confinement qui aura duré presque 4 mois. Levée totale des restrictions sur les déplacements inter-villes, corollaire indispensable pour la reprise, locale et internationale, du secteur touristique.

Le tout dans un pays où le ministre, d’habitude cassandre, de la santé déclare enfin que « la Tunisie est quasi-indemne du Coronavirus». Une affirmation, corroborée par le SG de l’organisation mondiale du tourisme. « Le succès remporté par la Tunisie dans sa guerre contre la pandémie du Coronavirus, c’est une expérience qui envoie des messages de réconfort au monde, que la Tunisie est l’un des pays les plus sûrs pour voyager ». L’annonce en a été faite en début de semaine par Zorab Pololikashvili, au cours d’un entretien téléphonique entre le ministre tunisien du Tourisme et le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme.

La même semaine, Forbes couchait la Tunisie sur la petite liste des « 7 pays [qui] ont le potentiel de devenir des destinations touristiques majeures dans un monde post-Covid ». Dans cet article du prestigieux magazine, son journaliste Jared Ranahan, écrivait ainsi que « de nombreux pays à travers le monde se préparent à un boom touristique, une fois que le voyage est plus réalisable pour certains pays, cela pourrait être leur première occasion de s’établir comme une force régionale de premier plan pour le tourisme. Alors que les pays suivants doivent encore devenir des destinations de classe mondiale, les ingrédients sont tous là (…), la Tunisie se présente comme la destination idéale pour ceux qui souhaitent découvrir la culture vibrante et unique de l’Afrique du Nord ».

Aéroports et avions Tunisair dans les starting-blocks

L’aéroport Tunis-Carthage se met aux normes sanitaires internationales. L’OACA, gestionnaire du terminal, a procédé à la mise en place des dispositifs désormais en vigueur afin de conjurer tout risque de contamination au Covid-19. Visite en zones publiques et sous-douane, comme l’a constaté notre confrère « destination Tunisie ».

Malgré les dernières graves déclarations du ministre du Transport, qui sont loin d’être partagées par le chef du gouvernement et surtout les syndicats de la compagnie qui prépareraient une forte action sociale de protestation sous les fenêtres d’Anouar Maarouf à Montplaisir, selon nos sources, et encore moins par le SG de l’UGTT qui le lui aurait clairement fait comprendre au cours d’un tout dernier CMR non médiatisé où il était présent, Tunisair se prépare au 27 juin.

Cette date devrait en principe aussi, marquer le retour en activité de la compagnie aérienne tunisienne Tunisair au travail. « Le confinement terminé, la compagnie reprendra progressivement tous ses vols réguliers sur presque toutes les destinations. On sera opérationnels à presque 70 % » a indiqué le PDG Elyes Mnakbi dans une brève déclaration à Africanmanager. Mnakbi nous a également précisé que la progressivité de la reprise sera aussi valable pour le nombre de vols par destination et qui ira crescendo. Interrogé ensuite sur les normes de sécurité sanitaires que devra alors respecter la compagnie Tunisair, son PDG nous a indiqué que « nous attendons les normes internationales qui seront décrétées à ce propos par les instances aériennes internationales comme l’IATA, et qui devraient déterminer combien de passagers les transporteurs aériens seront autorisés à accepter par avion. Ce qui nous est, pour l’instant demandé et que nous ferons, c’est la stérilisation de nos avions avant et après chaque vol, ainsi que de munir toutes nos personnels du matériel de sécurité sanitaire indispensable ».

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1 COMMENTAIRE

  1. Si cela vous est possible ,j’aimerais publier ce commentaire sous forme de TRIBUNE dans vos colonnes :
    .

    Je voudrais faire quelques propositions au gouvernement tunisien pour faciliter une reprise intensive du transport aérien et à travers lui de toute l’économie du pays , et pas seulement le tourisme , mais aussi le commerce et les affaires , les échanges commerciaux de la Tunisie représentaient en 2019 , 107,2 milliards de dinars , importations et exportations confondues , soit environ 33,5 milliards d’euros , soit l’équivalent de près de 90% de notre PIB.

    CES PROPOSITIONS SONT LES SUIVANTES :

    1—>Reprendre sans plus attendre les vols intérieurs

    2—>C’est l’occasion ou jamais de diversifier davantage nos débouchés , en ouvrant de nouvelles lignes longs-courriers , vers l’Asie , avec au moins 1 vol hebdomadaire sur chacune des villes suivantes : HongKong , ShanghaÏ , Taïpeï , Singapour , Ho Chi Minh (Saïgon) , Tokyo , et Séoul .
    Tous ces pays représentent des débouchés potentiels très importants , en plus d’avoir convenablement géré la crise du coronavirus.
    Avec les 2 Airbus A330 de Tunisair , c’est largement faisable , même en ajoutant 2 ou 3 vols hebdomadaires entre Tunis et Montreal.
    Je rappelle que ces appareils taillés pour le long-courrier et au prix catalogue de 700 millions de dinars chacun , soit 700 milliards de millimes , sont actuellement utilisés la plupart du temps pour des vols moyens-courriers , c’est un véritable gâchis , puisque Tunisair possède d’autres appareils pour ce type de vols
    (Airbus A320 et Boeing 737)
    Cela permettra de réduire notre trop grande dépendance vis-à-vis de l’Europe , qui pour sauver son tourisme intérieur suite à la crise du virus , décourage ses ressortissants à se rendre hors frontières de l’UE.

    3—>C’ est aussi l’occasion d’alimenter en trafic de manière plus pérenne l’aéroport d’Enfidha-Hammamet , ultra-moderne et sous-exploité , qu’il faudra rebaptiser HAMMAMET-Enfidha , pour faire apparaître de manière visible le nom de notre station balnéaire mondialement réputée.
    Cela permettra de soulager Tunis-Carthage , afin d’éviter , en raison des formalités sanitaires envisagées , une saturation des structures de l’aéroport de la capitale.

    4—> Transformer en avions cargos certains des Airbus A300-600 et Boeing 737-500 , prématurément retirés de la flotte depuis,plusieurs années , si toutefois ils sont encore disponibles.

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