C’est le brouillard total au niveau des horizons politiques de la Tunisie, avec des calculs, des combinaisons et une cuisine qui donnent le tournis aux électeurs, et même la nausée. Rien n’est certain et ce, à à peine quelques mois des élections. Cette situation est très problématique, et pourrait l’être davantage d’après le professeur de droit Slim Laghmani. Il s’est fendu d’un post sur sa page Facebook, lundi 27 mai 2019, pour manifester sa vive inquiétude face à la possibilité d’une crise politique majeure qui pourrait se greffer à la crise économique ambiante…
Selon lui la conjoncture actuelle exige un «gouvernement fort d’une majorité confortable et cohérente, élue sur la base d’un programme de sauvetage forcément douloureux». Le hic c’est que, toujours d’après lui, les prochaines législatives peuvent tout à fait déboucher sur une absence de majorité parlementaire nette. Laghmani est d’avis que «la catastrophe est désormais à notre portée et nous y œuvrons consciencieusement (nous qui ? Classe politique et société civile réunie)»…