«Le président de la République Béji Caïd Essebssi a décidé de prolonger l’état d’urgence d’un mois sur l’ensemble du territoire, du 7 mars jusqu’au 5 avril. Cette mesure intervient après consultation du chef du gouvernement et du président de l’Assemblée des représentants du peuple, indique, mercredi, la Présidence de la République». C’est ce qu’affirmait, hier mercredi, un communiqué officiel de la Présidence de la République.
Selon nos sources, cette décision qui risquerait de coûter cher à la Tunisie sur le plan international serait d’abord expliquée par le besoin de sécuriser le sommet arabe. Ensuite par les dangers que pourraient représenter les 200 terroristes mis simplement sous résidence surveillée par les autorités tunisiennes après leur retour des foyers de tension où ils exerçaient. Lever l’état d’urgence risquerait de les retrouver tous en liberté, avec les risques sécuritaire pour tout le pays que cela pourrait comporter.
A cela, il faudrait ajouter les 4 très dangereux terroristes, remis à la Tunisie sous très bonne garde et dans des conditions de transport hautement sécurisées et mis dans une prison spéciale quelque part en Tunisie. Des sources, généralement bien informées, font aussi écho d’une demande américaine à la Tunisie d’accepter le retour sur ses terres de tous ses terroristes qui avaient été arrêtés en Syrie notamment. La prochaine réunion du conseil de la sécurité nationale devrait prochainement plancher sur ce sujet.
A rappeler que l’état d’urgence a été décrété depuis le 24 novembre 2015, suite à l’attaque terroriste contre un bus de la Garde présidentielle. A rappeler aussi que les députés tunisiens refusent depuis 2016 la discussion officielle du projet de loi qui devrait revoir l’ancien texte de loi sur l’état d’urgence
