Farouk Bouaskar, membre de l’ISIE a déclaré vendredi que les violations commises au cours au début de la campagne électorale étaient mineures puis elles se sont aggravés et ont touché la neutralité de l’administration, un candidat a même utilisé les moyens publics dans plusieurs régions de la République.
Il a souligné la possibilité que certains candidats à la présidence dépassent le plafond des dépenses déterminées légalement, ce qui pourrait entraîner le rejet de plusieurs candidatures et l’imposition de sanctions financières.
Bouaskar a expliqué que l’ISIE était en train de préparer des rapports et des procès-verbaux pour contrôler avec précision les montants dépensés au cours des campagnes électorales, en particuliers dans les réunions et manifestations publiques, tout ajoutant que toute violation du silence électoral entraînerait une sanction financière de 20 000 dinars.
Interrogé sur la position l’ISIE sur le candidat prisonnier Nabil Karoui, Farouk Bouaskar a déclaré qu’en tant qu’organe constitutionnel, l’ISIE ne s’immisce pas dans le système judiciaire et que ce dernier n’a pas accepté la réalisation d’interviews audiovisuelles avec Nabil Karoui.
Il a appelé les électeurs à éviter de photographier le bulletin de vote publié sur Facebook, soulignant qu’il s’agit d’un crime électoral punissable d’un an de prison.
Il a également demandé aux candidats aux élections législatives de rester à l’écart des bureaux de vote et de leur environnement, ainsi que d’éviter de faire toute propagande en faveur d’un candidat lors de la journée des élections présidentielles et lors du silence électoral.