Amine Mahfoudh, professeur de droit constitutionnel à la faculté de droit et des sciences politiques de Sousse, et l’un des participants au dialogue national, a déclaré que la nouvelle constitution comportera des dispositions fondatrices de la démocratie, s’engageant à révéler le contenu et les caractéristiques de cette constitution le 1er juillet.
Mahfoudh a ajouté, dans une déclaration à Jawhara FM, jeudi, qu’il y aura suffisamment de temps après le 1er juillet pour discuter de la constitution et de ses détails avant de la soumettre à un référendum le 25 juillet.
Il a souligné qu’aucune disposition légale ou constitutionnelle n’oblige le président de la République à démissionner si les électeurs votent « non », les répercussions dans un tel cas se limitant à l’obligation de revenir à la constitution de 2014.
Quant au volet politique, Mahfoudh a estimé qu’il appartiendra alors au président de la République, Kais Saied, de remettre sa démission, ajoutant : « Il est de coutume en pareil cas que le chef de l’État démissionne, et si j’étais à la place de Kais SaIed, je démissionnerais », a-t-il dit.