Le gouvernement tunisien serait sur le point d’annoncer sa démission , selon des sources concordantes , et les noms des pressentis pour la présidence du gouvernements commencent à circuler , illustrant l’avancée des tractations en vue de trouver une issue à la crise politique .
En fait la dernière réponse d’Ennahdha aux propositions du Quartet a été jugée positive , amorçant un dégel de la situation , et une amélioration des rapports entre la troïka et l’opposition .
Les observateurs ont vu dans cette évolution positive l’effet des pressions politiques du Front de salut national et des députés retirés , celles d’ordre social exercées par le Quartet et surtout par l’UGTT par les manifestations roulantes à travers le pays , engagées depuis mercredi dernier . Les pressions économiques ont été pour beaucoup , car elles auraient été décisives , et auraient porté leur fruit .Elles sont exercées conjointement par l’UTICA qui n’a cessé de mettre en garde contre les risques de détérioration de la situation économique , la Banque centrale à travers le communiqué alarmant de son conseil d’administration de mercredi 25 septembre dans lequel elle a lancé un appel à toutes les parties et acteurs politiques et aux composantes de la société civile, afin de garantir les conditions permettant de relever le défi crucial du développement économique pour la période restante de la phase transitoire , et par le FMI , après une mission de quinze jours à Tunis qui a relevé que le plan d’aide accordé par l’institution en juin prend du retard , et a fait part , vendredi 27 septembre , dans un communiqué de son inquiétude sur la situation sécuritaire et politique en Tunisie faisant valoir qu’elle pèse sur l’activité économique et amène à la détérioration de la situation économique des principaux partenaires commerciaux de la Tunisie , assurant que les risques sur l’économie tunisienne se sont accentués.
