AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunisie : Après le "Tartour", voici le "Crocodile"

Tunisie : Après le « Tartour », voici le « Crocodile »

Dans un article publié par le  magazine français « Le Point », Benoît Delmas traitait le chef de l’Etat tunisien Béji Caïed Essebssi de « crocodile ».

« Depuis le 2 juin, on attend la fumée blanche qui annoncera le nom du sixième chef de gouvernement que la démocratie tunisienne aura connu en cinq ans. Rached Ghannouchi demeure vague sur l’issue des négociations entre lui et le crocodile de Carthage », dit le journaliste.

On avait ainsi le « Tartour » sobriquet par lequel une agence de presse française avait traité l’ancien président provisoire Moncef Marzouki. Désormais c’est le « crocodile » qui remplace le Tartour. Mais c’est toujours un organe de presse qui le dit, cette fois-ci et en l’occurrence le Point qui le formule en ces termes : «  Rached Ghannouchi demeure vague sur l’issue des négociations entre lui et le crocodile de Carthage ». « Le référentiel politique demeure celui des élections législatives de 2014 », dit-il, afin de montrer que son parti est respectueux du vote des Tunisiens. Ainsi le gouvernement sera dirigé par un membre de Nidaa Tounes, le parti arrivé en tête avec 86 députés. Entretemps, Nida Tounes a vu ce nombre baisser et être ramené à 61, certains députés ayant claqué la porte après une succession de coups de force.

Et le Point d’ajouter : « Hafedh Caïd Essebsi, fils du président, codirige Nidaa Tounes. Une équation dont Ghannouchi est partie prenante. Chaque semaine, il se rend au palais présidentiel pour échanger avec le chef de l’État. Rien de ce qui se passe dans les coulisses ne lui échappe. BCE estimait durant la campagne que « choisir Ennahda, c’était choisir le Moyen-Âge ». La tactique a pris le pas sur les propos de meetings. Quand à l’avenir proche du pays, le septuagénaire déplore « le manque d’espoir » de ses concitoyens, plaide pour « un nouveau contrat social » tout en déplorant « l’explosion des demandes de droits sans tenir compte des devoirs ». « Le futur Premier ministre devra savoir communiquer avec les Tunisiens ». Décidément, on ne peut pas faire plus sage que le Cheikh. Un hiérarque du parti, vaguement ironique, décrypte : « Nous ne sommes pas modernes, nous utilisons la modernité ». Nuance ».

 

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