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Tunisie : La production de pétrole a baissé de 50,7% en 5 mois et traine tout l’indice derrière elle

La production industrielle tunisienne a enregistré une baisse de 0,4% au cours du mois de mai 2018 en glissement annuel. Au cours du mois de mai 2018, la production industrielle a enregistré une baisse de 0,4%, principalement due à la diminution de la production dans le secteur de l’extraction de produits énergétiques (-1,2%), le secteur de fabrication d’autres produits minéraux non métal (-4,6%), le secteur de l’industrie mécanique et électrique (-1,8%), le secteur de l’industrie de papier et de l’édition (-5,7%) et le secteur du raffinage du pétrole (-20,5%). En revanche, la production industrielle a enregistré une augmentation dans le secteur de l’industrie chimique de 10,8%, le secteur de l’industrie agroalimentaire de 1,1%, le secteur de l’industrie de textile habillement et cuirs de 2,7% et le secteur de l’industrie du caoutchouc et des plastiques de 11,5%.

Sur la période des cinq premiers mois de l’année 2018, la production industrielle a enregistré une baisse de 1,8%, par rapport à la même période de l’année dernière cette diminution est expliquée par la baisse de la production dans le secteur de l’industrie chimique (-13,9%) suite à la baisse observée dans la production de dérivées phosphatés, le secteur de fabrication d’autres produits minéraux non métal (- 5,2%), le secteur du raffinage de pétrole (-50,7%), le secteur de l’extraction des produits non énergétiques (- 23,8%) en raison de la baisse observée dans la production de phosphate brute (1208.8 mille tonnes au cours de cinq premiers mois de 2018 contre 2038.1 mille tonnes au cours de la même période de 2017) et le secteur de l’extraction de produits énergétiques (- 4,2%) suite à la baisse observée dans la production de pétrole brute et gaz naturel. En revanche, la production industrielle a enregistré une augmentation dans le secteur de l’industrie agroalimentaire de 10,8%, suite à la hausse observée dans la production d’huile d’olive et le secteur de l’industrie mécanique et électrique de 2,9% et le secteur de l’industrie de textile habillement et cuir de 0,9%.

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1 COMMENTAIRE

  1. La réduction de la production du pétrole est déjà connue et les prévisions sont à combler en partie par les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans tous les secteurs consommateurs.
    Or, le secteur du bâtiment va très bientôt occuper la première place. Ainsi, la production du bâtiment touche :
    • Les services concernés par l’urbanisme et l’aménagement du territoire peuvent participer à l’économie de l’énergie en organisant les mouvements des citoyens, à pied, en bicyclettes, en vélo, et en auto privé ou public avec l’augmentation du nombre des parkings et réduction des véhicules à l’intérieur des villes.
    De plus, les services d’urbanisme peuvent avec l’aide d’experts locaux (très peu nombreux et peu connus)faire un travail sur le meilleur usage de l’énergie solaire et celle du vent à l’intérieur des villes en commençant par les formes des lots et de leurs orientations pour arriver à réglementer les hauteurs et les divers retraits entre les bâtiments.

    • Les services concernés par le transport qui peuvent mieux réglementer la fluidité de la circulation véhiculaire aux villes. En 1972 les japonais ont lancé des études sur les conséquences des secondes passées aux feux rouges sur la consommation de l’énergie. En 2018 les Tunisiens ne reconnaissent même plus les bases du code de la route. Le transport public mérite plus d’attention pour réduire l’usage des voitures privées dans les villes et d’y avoir plus d’oxygènes et moins de frais pour la santé publique.
    • Les services concernés par l’architecture peuvent intervenir à partir de la généralisation de l’architecture bioclimatique manuelle et automatisée en vue de réduire au maximum si non supprimé l’usage des systèmes de chauffage et de refroidissement énergivores. Plusieurs solutions existent et les experts aussi en nombre limité et peut utiliser.
    • Les services concernés par l’ingénierie peuvent intervenir dans le bon choix des équipements et participer à l’innovation de systèmes économes en énergie.

    • Les services concernés par la santé publique peuvent intervenir en éveillant le citoyen sur les néfastes effets du mauvais usage des climatiseurs et des chauffages.
    Des études sérieuses et des thèses de doctorats sur le confort hygrothermique local peuvent servir pour aider à la décision. Des thèses ont été élaborées par plusieurs spécialistes et dans plusieurs domaines (sanitaire, ingénierie, architecture, etc..).

    • Les médias spécialisés peuvent coordonner et organiser des débats à larges diffusions et inciter à la production de documentaires de vulgarisation et d’explication des causes à effet du mauvais usage de l’énergie fossile.

    • Tec..
    L’effort est collectif, reste à trouver le bon médiateur et bon manager pour piloter les opérations liées à l’efficacité, en se basant sur celles à récupérer efficacement à partir des énergies humaines disponibles et à recycler ou à former.

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