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Tunisie : Le nouveau patron des patrons est un dur à cuire !

Le membre du bureau exécutif de l’UTICA Khaled Sallemi a fait savoir dans une déclaration à Africanmanager que pour que la Tunisie puisse sortir de la crise économique qui sévit dans le pays et dépasser la pléthore de difficultés financières, il faudra encourager, en priorité, l’investissement intérieur et étranger.

Et de préciser que l’ensemble des mesures inscrites dans le cadre de la loi de finances 2018, à l’instar de l’augmentation des tarifs douaniers et les taxes à la consommation ainsi que la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée, a entraîné la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens, notamment celui de la classe moyenne et de la couche à faibles revenus. Cette situation de crise s’est encore accentuée avec la dépréciation du dinar tunisien et son recul face à l’euro de près de 20%. La chute du dinar a été constatée depuis le mois d’avril dernier.

Il a en outre indiqué que le nouveau président de l’UTICA, fraîchement élu, Samir Majoul, avait exprimé l’attachement de la centrale syndicale au document de Carthage, appelant toutefois à y ajouter un nouveau chapitre dédié à l’économie du pays. « Ça suffit avec la politique… Nous avons besoins de l’économie pour sauver le pays…« , a assuré Sallemi.

Le membre du nouveau bureau exécutif de l’UTICA a sous un autre angle indiqué que la poursuite de la perturbation dans la production de phosphate et la baisse du rendement du secteur touristique tunisien ont impacté la situation économique du pays et aggravé la crise financière.

Il a en outre indiqué que la baisse des prix des nuitées dans les hôtels et établissements d’accueil a encore pénalisé le secteur, lequel n’a toujours pas retrouvé son rythme habituel. S’y ajoute la hausse du nombre des travailleurs dans le bassin minier de 9 à 27 mille.

Sallemi n’a pas manqué en outre de souligner l’importance de l’aspect sécuritaire pour booster l’investissement, attirer des capitaux et stimuler le tourisme.

Il a ajouté que la crise économique et financière qui frappe depuis des années la Tunisie a été amplifiée par le déficit commercial qui a atteint, selon lui, des niveaux records. De plus, la hausse des prix et la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens va pousser les gens à demander des augmentations salariales.

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