A vrai dire, le contexte sécuritaire s’est amélioré dans les différentes régions de la République et ce grâce aux multiples efforts consentis par les institutions militaire et sécuritaire, qui ont fait mordre la poussière à une pléthore de réseaux terroristes.
L’activité des groupes armés est, actuellement, confinée dans les zones montagneuses, proches de la frontière algérienne, où des incidents sont signalés par moment.
Selon des sources bien informées citées ce mercredi par Mosaïque fm, les unités spéciales de lutte contre le terrorisme ont récemment découvert plusieurs plans terroristes visant trois gouvernorats : Jendouba, Kef et Kasserine.
Des groupes appartenant à la cellule d’Oqba Ibn Nafaa et composés de Tunisiens et d’Algériens ont planifié l’enlèvement d’un officier sécuritaire dans une ville du Nord-Ouest.
Ces terroristes auraient également projeté d’attaquer un bus militaire sur les frontières tuniso-algériennes et une patrouille militaire dans le centre-ouest, détaille la même source.
On rappelle également que le porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, Sofiane Sliti, a annoncé que les unités sécuritaires ont récemment fait avorter un plan terroriste au sud du pays et ont démantelé un réseau composé de 22 personnes.
Selon Sliti, le juge d’instruction, chargé de l’affaire, avait ordonné, après avoir interrogé cinq accusés placés en garde à vue, l’émission de mandats d’arrêt contre quatre d’entre eux et de maintenir un cinquième individu en état de liberté. Les personnes arrêtées entretenaient des relations avec d’autres éléments terroristes sur le sol libyen, a-t-il précisé. Il a, de même, précisé que ces individus projetaient d’attaquer des structures sécuritaires, militaires et économiques.
D’après le porte-parole du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, ce plan terroriste, semblable à celui de Ben Guerdane, était bien avancé avec l’embrigadement d’un nombre important d’individus et le choix de la date d’exécution.
Ce groupe terroriste a, également, planifié de faire entrer clandestinement en Tunisie des terroristes pour commettre des attentats contre des postes sécuritaires et militaires et profiter des troubles enregistrés dans certaines régions du sud tunisien.
Et d’ajouter que le démantèlement de ce réseau a été rendu possible par une enquête qui a été menée depuis 3 mois et demi par le ministère public tunisien, en coordination avec l’unité nationale des investigations et de la lutte contre le terrorisme.