Le 23 novembre, l’Ordre national des avocats publiait un communiqué dans lequel il annonce à ses membres que «le bâtonnier a fait réunion avec le Consul de France en Tunisie. La réunion a traité du sujet des nouvelles restrictions imposées aux avocats désireux de se rendre en France. Il a été convenu de permettre aux avocats tunisiens d’avoir le visa sur simple remplissage du formulaire fourni par TLS et la présentation d’une attestation d’assurance couvrant la durée du séjour». Et le Bâtonnier de demander expressément aux avocats tunisiens de «ne prêter aucune attention à la liste des autres documents requis et de se contenter du formulaire et d’une demande écrite».
Les avocats tunisiens deviennent ainsi une caste à part et des privilégiés du visa, un document pour l’obtention duquel le citoyen ordinaire, les étudiants et le reste de toutes les corporations professionnelles, y compris les hommes d’affaires, restent tenuS à un ensemble d’autres documents et restent astreints au parcours du combattant. Selon le site de TLS, la liste est longue pour le reste des non-privilégiés pour qui s’appliquera la loi française et les étapes d’obtention du visa sont tout aussi longues. Les mêmes lois et règlements français ne s’appliqueront pas aux avocats !
De fait, la devise française de «liberté égalité fraternité» perdra toute sa signification !