AccueilLa UNECe témoignage aide à comprendre le retard de la Tunisie en Afrique

Ce témoignage aide à comprendre le retard de la Tunisie en Afrique

La libre circulation des personnes en Afrique, c’est certes une affaire de liberté individuelle mais c’est aussi une affaire économique, avec de gros enjeux. Depuis le temps qu’on pale d’intégration africaine, il y a de cela des décennies, déjà, cette question devait être derrière nous en 2019, avec des décisions fortes pour faciliter les déplacements des étudiants, des touristes, des opérateurs économiques, des entrepreneurs, des investisseurs… Mais voilà, la réalité est toute autre; même au sein des organisations régionales type CEDEAO ou CEMAC, il y a très souvent de gros obstacles aux frontières alors que d’après les textes et traités en vigueur tout cela devrait être aboli depuis belle lurette. Le paradoxe suprême c’est que les dirigeants du continent ne jurent plus que par la ZLECA (Zone de libre-échange continentale africaine) alors qu’ils sont loin d’avoir réglé la pléthore d’entraves à la libre-circulation à leurs frontières ! Et ces questions s’invitent ici en Tunisie, où les opérateurs ont un appétit croissant pour les marchés africains; le hic c’est qu’il y a toujours ces freins administratifs, cette complexité et ces lenteurs autour de la délivrance des visas, côté tunisien cette fois. Un opérateur a confié ses malheurs à Africanmanager.

« Je souhaite vous exposer un réel problème qui entrave nos activités d’export vers l’Afrique. C’est celui des visas pour nos clients arrivant en Tunisie. Voici les faits : TMI a gagné un projet avec le Groupe Boa Bank sur 18 pays en Afrique. Sachant qu’il s’agit d’une banque marocaine du groupe Bmce Bank.

Il s’agit de support technique et de formations. Dans ce cadre on organise une formation pour les Dsi des différentes filiales dont le Togo, Madagascar, Congo, etc., et dont les citoyens sont assujettis à un Visa pour entrer en Tunisie.

Et comme la Tunisie ne dispose ni de consulats ni d’ambassades dans ces pays, la démarche est de déposer une demande au Ministère de l’intérieur avec :

Copie passeport

Copie du billet d’avion

Copie de la réservation hôtel

Une demande originale signée par le PDG avec légalisation

On a fait la démarche pour chaque invité en 2 exemplaires originaux dont l’un a été déposé le jour même à la police des frontières à l’arrivée.

Réponse de la police : on exige la présence du PDG en personne pour signature. Celui ci étant en voyage, il fallut une grande dose de patience, de diplomatie et 4 heures d’attente pour la délivrance du visa.

Est-ce normal ? Et est-ce ainsi qu’on pourra exporter nos services ?

Sachez que la majorité des pays africains ont déployés l’E-visa ou bien on pourra se faire délivrer un visa à l’arrivée en 10 mn juste en remplissant un formulaire et en payant une taxe.

Je suis dépité ».

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