L’Egypte va mieux, économiquement, au point que le pays des pharaons a été propulsé par le FMI, en août 2016, deuxième économie du continent, derrière le Nigeria. Mais démocratiquement, c’est autre chose. La main de fer du président Abdel Fattah al Sissi, notamment le tour de vis sur les droits de l’homme et les libertés, passe mal. Même aux yeux de son allié américain. Donald Trump, sous la pression des ONG et des démocrates, a dû se résoudre à raboter l’aide versée à son « ami » al Sissi.
L’Egypte ne verra pas la couleur des 95 millions de dollars promis ; quant aux 195 millions supplémentaires, leur virement est remis aux calendes grecques à cause des entorses aux droits de l’homme et aux principes de la démocratie, ont confié à l’agence Reuters des sources sous le sceau de l’anonymat, hier mardi 22 août 2017.
Dans le détail, Washington va s’asseoir sur 65,7 millions de dollars d’aide militaire et 30 millions de dollars d’aide civile, ont indiqué ces sources. Les porte-parole de la Maison blanche et du département d’Etat n’ont pas souhaité commenter ces informations…