AccueilPresse localeEnnahdha fracasse le projet prêté à BCE (Vidéo)

Ennahdha fracasse le projet prêté à BCE (Vidéo)

On peut considérer ce qu’a dit Samir Dilou sur les remous actuels (fusion Nidaa Tounes/UPL, bruits sur l’utilisation du fameux article 99 pour dégommer Youssef Chahed, etc.) comme la position du mouvement Ennahdha, qui évite de le crier sur les toits – par un communiqué officiel – pour ne pas exciter son partenaire et non moins adversaire, Nidaa Tounes. Dilou s’en est principalement pris aux agissements, supposés, du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi (BCE), qui tirerait les ficelles de toutes ces affaires…

Au sujet des rumeurs insistantes sur la main de BCE derrière l’alliance entre Nidaa et l’UPL, pour faire capoter les plans prêtés au chef du gouvernement, le dirigeant d’Ennahdha a déclaré ceci sur Shems FM, mercredi 17 octobre 2018 : “Parmi les raisons du soulèvement populaire, il y a les liaisons dangereuses entre le parti, l’État et la famille. Si on revient à cette promiscuité entre le parti et l’État (…) à travers l’intervention du président de la République dans la vie de son parti (…), on est en dehors des prérogatives fixées par la Constitution”.
Personnellement, cela me pose problème (…). Constitutionnellement, le chef de l’Etat est au-dessus des partis et doit être à distance égale de tous les partis” a-t-il ajouté.

Au sujet de la possibilité de faire usage de l’article 99 de la Constitution pour écarter Chahed, ébruitée par l’ancien responsable de Nidaa Tounes Lazhar Akermi, Dilou a affirmé ceci : “Je ne crois pas tout que le président de la République puisse se présenter devant les députés (…) pour déballer des arguments dans ce sens (…) et prendre le risque que la confiance soit accordée au gouvernement, avec tout ce que cela implique politiquement et symboliquement”.
Le leader d’Ennahdha a ensuite été formel : Son mouvement en reste à la nécessité d’avoir une stabilité gouvernementale, et même le remaniement n’est envisageable qu’après l’adoption de la loi de finances 2019, une position confortée par le nomadisme des députés actuellement à l’ARP. “Qui peut aujourd’hui se prononcer sur le poids effectif des différents blocs parlementaires, à l’exception du bloc d’Ennahdha? Il ne se passe pas une plénière sans que des démissions ou des mouvements au niveau des blocs ne soient signalés” a-t-il conclu.

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