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Hichem Elloumi: Les boulangeries cesseront leur activités jusqu’à la satisfaction de leurs revendications

Le vice-président de l’UTICA, Hichem Elloumi, a affirmé mercredi à Tunis aux médias, que les boulangeries cesseront leur activités « jusqu’à la satisfaction des demandes soumises au ministère du Commerce et du développement des exportations ».

« Les boulangeries, de petites entreprises, sont dans une « très mauvaise situation », elles sont en butte à de multiples difficultés, étant donné qu’elles n’ont rien reçu de l’Etat, au titre de la compensation, depuis 14 mois consécutifs », a t-il précisé.

Elloumi a appelé « le ministère de tutelle à répondre positivement, aux revendications des professionnels du secteur dans les plus brefs délais », soulignant les efforts déployés par l’UTICA pour trouver des solutions à ce problème, alors que le département du commerce n’a pas encore, fait de réaction.

La Chambre syndicale nationale des propriétaires de boulangeries, relevant de UTICA, avait annoncé hier mardi, la suspension des activités des boulangeries classées mercredi, dans les différentes régions du pays. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion urgente tenue le 18 octobre, au siège de l’UTICA. Un sit-in ouvert au siège de la centrale patronale a été également, décidé, « jusqu’à la satisfaction des demandes soumises au ministère du Commerce et du développement des exportations ».

Par contre, la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (Conect) a indiqué, mardi, que les propriétaires de boulangeries qui lui sont affiliées ne prendront pas part à la grève.

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1 COMMENTAIRE

  1. C’est légitime que les boulangers défendent leurs pains. Les Tunisiens achètent déjà du pain à 250 millimes. C’est une occasion pour l’état Tunisien de se décharger de cette subvention et de donner droit à ceux qui travaillent pour produire du pain.
    Malheureusement , tout est question de confiance et de moyens financiers. Il semble que les Tunisiens sont entrain de perdre de plus en plus leur confiances en l’administration publique, laquelle est entrain de perdre de l’argent à cause des mauvaises gérances. Il faut un miracle pour dresser la situation à la faveur de tous les Tunisiens.

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