Dans son dernier rapport sur l’égalité des droits entre les hommes et les femmes, la Banque mondiale a classé la Tunisie à la deuxième place dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. Elle est devancée par le Maroc et suivie par l’Algérie, qui occupent respectivement les 1er et 3e places. La Libye et l’Égypte sont classées respectivement 4e et 5e.
Le classement a été établi selon plusieurs critères comme la possibilité de se mouvoir ou de créer une entreprise sans l’accord d’un tuteur et de se marier ou avoir des enfants sans contraintes légales, d’exercer des fonctions égales aux hommes, d’être protégée contre le harcèlement sexuel au travail, ou encore de pouvoir hériter comme un homme, gérer des actifs et toucher une pension de retraite.
Suivant ce barème, le Maroc a obtenu 73,13 points, la Tunisie et l’Algérie ont obtenu respectivement 58,75 et 57,50 points. Tandis que la Libye et l’Égypte ont cumulé 56,25 et 50,63 points.
Le rapport indique tout de même que la zone MENA enregistre le score moyen le plus faible du monde en matière d’égalité hommes-femmes, avec un indice de 47,37. C’est aussi la région dont la moyenne progresse le moins vite.
Au niveau mondial, la France, la Belgique, le Danemark, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède ont obtenu la note maximale de 100 points et occupent le haut du classement.
Classement
C’est insensé que de nous baisser et d’accepter l’humiliation de notre religion pour un quelconque classement financier par des banques qui nous mettent de plus en plus en esclavage consenti par nos respectueux dirigeants. C’est à partir de ces critères que naissent les corrompus. Leur unité de mesure n’est autre qu’une monnaie, sans odeur, ni saveur ni dignité. Il est très urgent et pour repousser l’avancée galopante de la corruption chez nous et chez les peuples de notre mentalité, de raisonner la population, de l’éveiller et de lui donner sa dignité sans la corrompre. Egalité ou autres critères, sujets de fissuration d’un peuple, se tranche murement dans le respect de vraies valeurs humaines, sans aucune humiliation de la part des détenteurs des richesses financières, qui veulent modifier rapidement la génétique de l’histoire. Pourquoi pas ? Nous avons déjà vu le modèle du printemps arabe en mettant la Tunisie comme objet d’une expérience à appliquer ensuite pour le reste.
Que soyons les premiers ou les derniers dans les classements prémédités, l’essentiel est que nous nous dotons d’immunités et que nous soyons bien sécurisés, dans tous les domaines : éducatifs, culturels, cultuels, urbains, territoriaux, sanitaires, environnementaux, économiques, etc..
Gardons la tête sur les épaules et concentrons-nous sur le classement des priorités objectives, non politisées et qui offrent la durable quiétude et prospérité à nos capitaux immatériels et matériels. Sachons que les avides de l’influence matérielle et politique ne donnent rien pour rien et qu’ils planifient sur le long et le très long terme. Nous n’avons eu qu’un seul Bourguiba et qu’un seul Zaba (avec leurs qualités et faiblesses), et nous avons ensuite eu une succession de gouvernants qui se ressemblent dans leur ensemble. Avons-nous besoin d’un complément de révolution qui s’inspire des meilleures actions réussies par les premiers tout en évitant leurs défauts? Que peuvent faire de mieux nos éveillés gouvernants dans le calme en usant de la sagesse et de la bonne raison sans porter encore plus préjudice aux innocentes populations actuelles et futures ?