AccueilLa UNELe rapport de l'IACE ne va pas soigner le moral du gouvernement

Le rapport de l’IACE ne va pas soigner le moral du gouvernement

L’IACE publie chaque année un rapport sur l’attractivité régionale présentant un « Indice du Climat d’affaires Local » (ICAL). Cet indice mesure la capacité des régions, pour une période donnée, à attirer toutes sortes d’activités économiques et facteurs de production mobiles (entreprises, événements professionnels, entrepreneurs, capitaux, etc.).

Le rapport permet de suivre l’évolution du climat des affaires dans les 24 gouvernorats, en attribuant à chaque gouvernorat un indice d’attractivité calculé sur la base de plusieurs critères. Il montre aussi l’évolution des différents gouvernorats dans le classement par rapport à l’année précédente et ce, pour mettre la lumière sur les gouvernorats qui ont réussi à mieux se positionner par rapport à 2017 et relever les différents obstacles des gouvernorats jugés en difficulté.

Tout en se basant sur une enquête réalisée au cours des 2ème et 3ème trimestre 2018 et tout en s’inspirant de rapports mondiaux comme le « World Economic Forum » et « Doing Business », l’IACE publie aujourd’hui et comme chaque année son quatrième rapport sur l’attractivité régionale, un rapport qui mesure la capacité d’un gouvernorat à offrir, aux investisseurs, les conditions qui les attirent pour s’implanter, se délocaliser ou encore lancer des projets.

Touchant les 24 gouvernorats, l’indice sur l’attractivité couvre 9 dimensions importantes : Institutions et gouvernance, infrastructure et urbanisation, santé, éducation et compétences, adoption des TIC, inclusion financière, marché du travail, dynamisme des affaires et innovation. Il reflète un score allant de 0 à 10 et le climat des affaires local sera jugé conformément au score obtenu. L’indice moyen du climat des affaires est de l’ordre de 3.2/10.

Si le score est compris entre 8 et 10, le climat des affaires dans le gouvernorat en question est jugé « Très satisfaisant »; « pas du tout satisfaisant » pour un score entre 0 et 2; « Peu satisfaisant » pour un score entre 2 et 4; « Moyennement satisfaisant » entre 4 et 6; « Assez satisfaisant » pour un score entre 6 et 8.

Il en ressort que dans l’ensemble, le climat des affaires est jugé peu satisfaisant, le seul gouvernorat disposant d’un climat d’affaires « pas du tout satisfaisant » est le gouvernorat de Kébili avec un indice de l’ordre de 1.7/10. En effet, bien que l’indice de l’inclusion financière soit relativement élevé par rapport aux autres piliers enregistrant ainsi 4.15/10, le gouvernorat de Kébili est à la traine.

En revanche, le gouvernorat de Tunis continue à être classé 1er avec une position en amélioration de 0.27 point par rapport à celui de 2017. Avec un score « moyennement satisfaisant », soit de 5.15/10, la capitale se classe comme la championne de l’indice du climat des affaires et ce, grâce à des performances réalisées dans la santé, le marché du travail, et l’inclusion financière. Par contre, en matière d’innovation, il enregistre un indice relativement faible qui est égal à 1.61/10.

Le gouvernorat de Sfax arrive à la deuxième position avec un score de 4.50/10, suivi de Sousse qui occupe la troisième place avec un indice de 4.39/10, la quatrième place est occupée par Ben Arous (3.98/10), suivi de l’Ariana (3.97/10) et la Manouba (3.80/10).

Il ressort également du rapport qui classe les régions par piliers que pour les Institutions et la Gouvernance, les trois gouvernorats les mieux placés sont la Manouba (6,9%), Ben Arous (5,6%) et Tunis (5,5%). Pour la santé, c’est le gouvernorat de Tunis qui arrive premier (8,56%), suivi de Sfax (5,45%) et Ariana (4,59%).
Par rapport au pilier « Education et compétences », le gouvernorat de Tunis arrive en deuxième position derrière Sfax (4,8%), et est suivi de Tozeur (4,5%) et Nabeul (4,3%).

S’agissant de l’Infrastructure et urbanisation, le gouvernorat de la Manouba arrive premier avec un score de 3%, suivi de Sousse (2,7%) et Monastir (2,6%).

Concernant le pilier « adoption des Tic », Tunis arrive premier avec 5,3%, suivi de Sfax et Ariana avec 4% chacun.
Quant à l’inclusion financière, la capitale occupe la première place (6,9%), suivie de Tozeur (5,5%) et Sousse (5,3%).
Pour le marché du travail, Tunis occupe la première place (7,8%), suivi de Sfax (6,1%) et Bizerte (5,6%).
S’agissant du dynamisme des affaires, avec 4,3%, le gouvernorat de Tunis vient en première position, suivi de Sousse (4%) et Ben Arous (3,9%) tandis que par rapport à l’innovation, c’est Sfax qui se classe premier (6,5%), suivi de Sousse (5,4%) et Gabès (4,9%).

Pour cette édition, l’IACE a adopté une nouvelle méthode de calcul de l’ICAL en prenant en considération de nouveaux piliers, passant de cinq à neuf et un nouvel échantillon qui ne prend en considération que les entreprises de moyenne à grande taille.

Rapport IACE

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