Dans une interview à la chaîne satellitaire Al Jazeera, le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, a ardemment plaidé pour que le gouvernement dispose d’au moins cinq ans pour pouvoir conduire comme il se doit ses tâches, le temps que les ministres s’initient à la chose publique et apprennent à la gérer et être en état de s’atteler aux réformes, surtout économiques.
A cet égard, il a reproché aux gouvernements qui se sont succédé , depuis la révolution, de ne pas s’être attelés à bras-le-corps au problème de la corruption et de ne pas s’y investir totalement, mettant cette carence sur le compte de la période de transition, créditant cependant l’actuel gouvernement de sa réussite dans le rétablissement relatif de la sécurité et de la remise en marche de la machine économique, même si c’est à pas lents.
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