Les précédents projets de Loi de finances (PLF) n’avaient pas trouvé grâce aux yeux de Mongi Rahoui, le président de la commission des Finances à l’ARP. Le PLF 2019 n’aura guère plus de succès. Rahoui est passé sur Express FM ce lundi 5 novembre 2018 pour exposer les détails de cette affaire au Parlement, et pour dire au passage tout le mal qu’il pense du texte de Youssef Chahed.
Il a affirmé que le PLF 2019 sera examiné en commission le jeudi 8 novembre 2018. Il a indiqué qu’il sera passé à la moulinette par la séance plénière vers la fin du mois de novembre, ensuite passage au vote pour rester dans les sacro-saints clous fixés par la Constitution, c’est-à-dire le 10 décembre. Ça c’est pour les délais et les aspects formels, place maintenant au fond de sa pensée…
Et bien il est à peu près le même que l’an dernier : Un projet qui fait tout sauf mettre le curseur sur l’export ou l’investissement. «Cette loi marche sur les pas des précédentes. Elle a comme fondement l’appauvrissement de la classe moyenne et la hausse des prix. Quant au dispositif proposé pour les voitures populaires, il a des visées purement électoralistes, il avait déjà été rejetée en 2017», a déclaré le président de la commission des Finances à l’ARP.
Rahoui entame ainsi sa sortie-show annuelle contre la Loi de finances, qui va monter crescendo dans les médias prochainement, jusqu’à la séance plénière théâtralisée à outrance à l’ARP. Après les quelques inflexions et retouches d’usage, le texte sera voté, comme d’habitude, et tout retombera comme un soufflet… Jusqu’à la prochaine éruption.
