Le conseiller juridique de « Democracy Reporting International », Amin Thabet, a affirmé, mercredi, que les normes et standards internationaux en matière d’organisation des référendums n’ont pas été pleinement respectés en Tunisie, faisant allusion au référendum du 25 juillet 2022.
Au cours d’un atelier intitulé: « le référendum sur la nouvelle Constitution… Quel régime politique ? », Thabet a dénoncé la non consécration du temps nécessaire pour informer et orienter les électeurs sur le contenu du nouveau projet de la Constitution ».
Le conseiller juridique de « Democracy Reporting International » a également regretté l’absence de seuil légal pour le référendum, qui, a-t-il dit, ne détermine ni la légitimité ni la crédibilité de la nouvelle Constitution.
« Au cas où les électeurs votent « non » lors du référendum du 25 juillet, « la Constitution de 2014 sera rétablie, des législatives anticipées devraient avoir lieu et il y aura un retour au fonctionnement normal des rouages de l’Etat », selon la Constitution de 2014 », a-t-il dit.
Pour sa part, Kaouther Dabach, professeur de droit public à l’Université de Carthage, a souligné qu’’une large participation au référendum pourrait conférer davantage de « crédibilité aux résultats attendus et de légitimité à la nouvelle Constitution ».
A cet égard, elle a appelé ceux qui désirent boycotter le référendum à renoncer à leur décision et à s’exprimer sur ce sujet important ».
