Commentant le dégradation de la note souveraine de la Tunisie par Moody’s, l’ancien ministre chargé des Grandes réformes, Taoufik Rajhi, a parlé de « choc » dans la mesure où cette dégradation reflète la position des institutions internationales et leur évaluation de la situation économique de la Tunisie, autant qu’un signal aux marchés financiers signifiant que la Tunisie est un pays à haut risque en matière de crédit , alors même qu’elle a besoin de n19 milliards en devises.
S’exprimant sur Mosaïque fm, mercredi, il a ajouté que « la Tunisie n’est plus au bord du gouffre, elle y est, car elle n’a pas pris- alors qu’il était temps- les mesures nécessaires outre les retombées de la pandémie du coronavirus sur l’économie tunisienne ».
Rajhi a souligné que l’agence de notation Moody’s n’a plus confiance dans la gouvernance économique du gouvernement et estime que même à l’avenir, il ne sera pas capable de mener les réformes nécessaires avec la perspective négative qui lui a été attribuée.