« La Tunisie doit entreprendre des réformes structurées à même d’améliorer ses capacités et de contribuer à la création d’emplois », a souligné le directeur de la région Moyen Orient et Afrique du Nord (MENA) au Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour.
Présentant, vendredi, les perspectives de la croissance économique dans la zone précitée, en marge des réunions du FMI et de la Banque mondiale (BM), il a indiqué que « l’un des objectifs essentiels du programme de réformes établi par la Tunisie est la préservation de la stabilité, cette dernière constituant un facteur fondamental pour garantir la prospérité du pays ».
Il a déclaré, lors d’une conférence de presse retransmise en ligne, que le gouvernement tunisien s’est engagé à poursuivre ces réformes en dépit de la baisse de la croissance dans le pays ».
L’exécution de réformes, a-t-il dit, est « l’un des seuls moyens de traiter les principales problématiques de la Tunisie, à savoir l’endettement et le déficit budgétaire ».
Il estime que la maîtrise de la dette permettra d’améliorer la situation économique et de préserver les ressources financières qui serviront à protéger les catégories sociales les plus précarisées, à améliorer le climat des affaires et développer le secteur privé ».
Tunisie : Les conseils du directeur du FMI dans la région MENA
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