SG de l’UPR, Lotfi Mraihi propose la TVA sociale pour désamorcer la crise politique, née de la loi de finance (LF) 2018, mais pas que. En effet, dans un communiqué, dont nous avons reçu copie, le parti UPR (Union pour la république) exprime d’abord ses craintes d’un «danger réel pour la paix sociale et un frein à la relance économique. Dans le but de désamorcer la crise actuelle entre le gouvernement et les organisations professionnelles», Mraihi et son UPR proposent, comme remède, «l’adoption de la TVA sociale comme mesure de sortie de crise de nature à satisfaire les différentes parties concernées». Cela, selon la même source, devrait permettre à «l‘Etat de mobiliser les ressources nécessaires pour pallier le déséquilibre des finances publiques sans surcharger nos entreprises nationales de taxes supplémentaires ni porter atteinte à leur compétitivité». Plus précis, il propose «une augmentation de la TVA de 3 points sur tous les produits assujettis à 18% se trouvant de ce fait relevée à 21%. En contrepartie, les cotisations sociales des entreprises et des employés seront rabaissées de 2%». Ainsi, selon le communiqué de Mraihi, «le déficit des caisses sociales sera compensé par les recettes de 1 point de la TVA pendant que l’Etat récupère les 2 points restants pour renflouer ses caisses. Le bénéfice sera une baisse du coût de la production nationale en dépit de l’augmentation de la TVA, un gain en compétitivité face aux produits importés qui accuseront une augmentation de leurs prix due à la majoration de la TVA, la sauvegarde du pouvoir d’achat du citoyen tunisien et un comblement du déficit des caisses sociales sur le dos des produits importés». L’UPR propose, Chahed et l’ARP disposeront !
