Les autorités afghanes n’ont jamais été aussi fragilisées depuis 2011. Ce lundi 29 janvier 2018, les insurgés ont encore frappé dans la capitale, Kaboul, cette fois un avant-poste de l’armée afghane aux environs de l’une des plus grandes académies militaires du pays. L’attaque a tué au moins 11 militaires et blessé quinze d’entre eux, d’après un nouveau bilan du ministère de la Défense rapporté par l’agence Reuters. L’assaut a été revendiqué par Daech. C’est la troisième en moins d’une semaine, après les carnages des 25 et 27 janvier 2018, à ajouter à ceux d’août, octobre et décembre 2017, etc.
On a appris que deux des assaillants ont fait exploser leurs ceintures piégées et deux autres ont été abattus par les forces de sécurité, le cinquième a été interpelé, indique le ministère dans un communiqué.
A noter qu’en octobre 2017, une attaque suicide à la voiture piégée avait touché la même académie militaire, fauchant 15 personnes qui se déplaçaient dans un minibus transportant des élèves-officiers et leurs formateurs…