La reprise des négociations de paix en Syrie sous l’égide des Nations unies, qui était programmée le 8 février à Genève, a été repoussée jusqu’à la fin du mois, rapporte « Reuters ».
La Russie a été avec la Turquie et l’Iran l’un des parrains des discussions « préparatoires » qui se sont déroulées en début de semaine à Astana, au Kazakhstan, et n’ont débouché sur aucune avancée concrète, hormis une réaffirmation du cessez-le-feu qui est violé quotidiennement.
Les trois « garants » ont aussi promis d’oeuvrer à la mise en place d’un mécanisme de supervision de cette trêve mais la déclaration finale de la conférence n’a suscité ni l’adhésion des rebelles, ni celle du gouvernement de Bachar al Assad, qui a annoncé qu’il poursuivrait son offensive militaire près de Damas.
Selon Reuters, l’émissaire de l’Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a néanmoins estimé au terme des deux jours de discussions qu’il serait possible de relancer sur cette base le processus de Genèv