En réponse aux interrogations des députés, le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a indiqué qu’il est hors de question de dire que rien n’a été fait depuis la Révolution, dans les régions, estimant toutefois que la situation des finances publiques est très délicate, voire critique et que les Tunisiens sont de plus en plus appelés à s’adapter à cette situation.
Lors d’une séance plénière tenue, mardi 7 mars 2017, à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) sur le développement des gouvernorats du nord-ouest, le ministre a appelé à accélérer l’adoption de la loi d’urgence économique, une loi qui doit, selon ses déclarations, s’adapter aux exigences actuelles de la situation.
Il a toutefois critiqué la non adoption du plan de développement 2016-2020 jusqu’à ce jour malgré la participation de 22 mille personnes à sa préparation. Il a considéré que la discrimination positive ne signifie pas l’arrêt de l’investissement dans le sahel pour les orienter totalement vers les régions intérieures.
Il est à signaler à ce propos que pour la première fois une séance plénière consacrée à l’examen des questions liées au développement des gouvernorats du nord-ouest (Béja, Jendouba, Siliana et le Kef) a eu lieu. Une plénière qui a vu la participation de plusieurs ministres : ceux des finances, du développement, de l’investissement et de la Coopération Internationale, de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables, de l’agriculture des ressources hydrauliques et de la pêche, de l’équipement, de l’habitat et de l’aménagement du territoire ainsi que de la santé, de la formation et l’emploi.