Les avoirs nets en devises ont augmenté auprès de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), à 14,3 milliards de dinars, un tel montant a porté à 80 jours la couverture des jours d’importations, jusqu’au 12 juillet 2019, contre 76 jours (11,5 milliards de dinars) durant la même période de l’année dernière, selon les données fournies, vendredi dernier, par la BCT.
Les mêmes données statistiques ont, également, révélé que la valeur des billets et monnaies en circulation a atteint jusqu’au 11 juillet 2019, près de 12,9 milliards de dinars, alors que le volume global du refinancement, est estimé à 15,3 milliards de dinars.
Il convient de noter que la Tunisie a réussi sa récente sortie au marché financier international pour Mobiliser 700 millions d’euros, à côté de son obtention d’une tranche dans le cadre d’une convention de facilitation élargie auprès du Fonds Monétaire International (FMI), alors que le scène nationale connait une relance du secteur du Tourisme et d’atteindre des chiffres records en matière de récolte céréalière.
Le prix de change de la monnaie tunisienne (dinar) a connu, depuis plusieurs semaines, une légère amélioration face à l’euro (1 euro équivalent de 3, 237dinars) et face au dollar (1 dollar équivalent de 2, 875 dinars).
Un dicton de chez nous dit l’équivalent de: celui qui porte les habits qui ne lui appartiennent pas est supposé nu.
Nos réserves sont en grande partie propriétés des autres qui seront remboursés avec intérêts.
Faut-il raisonner autrement? Faut-il instaurer des audits sociaux et économiques pour tous les secteurs vitaux et penser à l’efficacité d’usage de nos capitaux humains et matériels ? Devrons-nous être plus conscients de tous les risques du surendettement qui va rendre nos futures générations esclaves des autres dont leurs parents ont su mieux gérer leurs temps et argents ? Ne pouvons pas sentir un jour la lâcheté de la présente génération vers nos enfants et petits enfants en voulant tout avoir et avec crédits ? Ne pouvons-nous pas avoir une meilleure gérance avec une meilleure maîtrise de nos egos ? Nous étions à plus de 90 jours se sécurité avant 2011 et avec beaucoup moins d’endettement. A qui incombe la responsabilité ? Quels sont les facteurs, les hommes et les groupes d’hommes responsables de cette dégradation ? Devrons-nous être plus conscient du mal que nous sommes entrain de préparer à nos innocents enfants et petits enfants ? Nos remèdes sont peut être pour le moment sociaux et comportementaux par la prise de conscience des effets néfaste de l’indiscipline, du laisser aller, de l’impunité, de la corruption (qui semble être en régression) et de la course vers les divers supposés conforts (y compris politiques) acquis par l’agent emprunté et à payer en grande partie par les futures générations.
Pouvons-nous ouvrir plus les yeux et accepter de partager ensemble, équitablement et sans distinctions, les sacrifices et les résultats des efforts nous conduisant vers la sortie des crises et la libération de nos futures générations ? Ces esclaves de demain seront les victimes de nos actuels mauvais comportements sociaux et économiques. Restons toujours optimistes mais plus conscients et plus responsables.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme (Mr Lavoisier).