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Les Finlandais, une fois de plus, donnent l’exemple : Travailler plus sans un sou de plus!

En matière de civisme et d’amour de la patrie, la Finlande, une fois de plus, donne l’exemple. De toute façon si ce n’est pas elle c’est la Norvège, la Suède, les Pays-Bas… Bref, ça se passe souvent du côté de l’Europe du Nord. Cette fois les Finlandais, plus précisément les plus grands syndicats du pays, ont étonné le monde en concluant hier mardi 14 juin 2016 un accord avec le gouvernement pour contraindre la grande majorité des salariés à travailler plus sans gagner plus. But de la manière : Booster la compétitivité du pays après des années de léthargie.

Il a fallu une année pour négocier et mettre au point cette délicate affaire, du fait que c’est un gouvernement de centre-droit qui est actuellement aux manettes et il ne jure que par l’austérité ; en face il y a des syndicats lesquels, bien entendu, sont farouchement opposés au virage de la rigueur. Mais enfin, tout ce petit monde a pu arriver à trouver un point de convergence, une chose impensable en France par exemple, où l’économie du pays est perturbée actuellement par les syndicats, très remontés contre la gauche au pouvoir qui a fait passer en force une loi du travail bradant les intérêts des salariés, selon les dires des protestataires.

Le gouvernement finlandais mise sur ce qu’il appelle une « dévaluation interne » pour réveiller cette économie de la zone euro malmenée par la crise, avec notamment des indicateurs au rouge pour le secteur de l’exportation. « Je crois que ce sera d’une grande importance pour notre objectif de créer 110 000 emplois et de porter le taux d’emploi à 72 % » contre 68,5 % actuellement, a confié le Premier ministre centriste, Juha Sipilä.

En pratique, à peu près 87 % des salariés finlandais vont devoir bosser vingt-quatre heures (soit trois jours) de plus par an, sans un sou de plus. En plus, les syndicats ont avalisé le principe d’un gel des salaires sur une année. Enfin, sacrifice ultime, la plus grosse part des cotisations sociales va peser sur les épaules des salariés et les rémunérations, en cas de congés payés dans le secteur public seront rognés de 30 % d’ici à 2019. Un fonctionnaire qui touche 3 000 euros par mois va voir son salaire fondre de 4,5 %, soit 1 700 euros par an. Le gouvernement s’est engagé à compenser tous ces efforts par des baisses d’impôts. C’est le minimum qu’il pouvait faire…

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