A la clôture de l’exercice financier 2017 pour la société «Meublatex » de la famille Mhiri (Neji, Mourad et Sami), la société familiale terminait l’exercice avec un déficit de 574,4 mille DT, en hausse par rapport au déficit de 328,7 mille DT de l’exercice 2016. A l’exploitation, l’entreprise était pourtant bénéficiaire d’un peu plus de 800 mille DT. Les revenus de 44,884 MDT ont cependant été presqu’entièrement engloutis par les 44,083 MDT de charges d’exploitation et les 1,937 MDT de charges financières nettes. A la fin de l’exercice 2017, la trésorerie de «Meublatex » était aussi négative de presque 6,5 MDT. L’entreprise traîne en plus, depuis 2013, les effets d’un contrôle fiscal approfondi qui avait dégagé un redressement de plus de 9,405 MDT et qui est toujours en première instance devant la justice.
On notera aussi, dans la rubrique «Engagements de la société envers les dirigeants», qu’aucun des 3 dirigeants de la société, à savoir Neji Mhiri et ses fils Sami et Mourad, ne reçoit aucune rémunération de la société. Dans les cases «Rémunération, avantages en natures et passifs éventuels», il n’y avait que la mention «Néant».
