AccueilMondeQatar : Terrorisé, Doha décaisse 25 milliards $ pour des armes !

Qatar : Terrorisé, Doha décaisse 25 milliards $ pour des armes !

Le petit mais non moins riche émirat du Qatar s’achète des armes à tour de bras depuis que ses voisins, entrainés par l’Arabie saoudite, se sont mis en tête de couper les ponts avec lui et de le mettre dans un coin où personne n’ira le chercher. Depuis le 05 juin 2017, date à laquelle la clique pilotée par Riyad s’est liguée contre elle, pour cause, dit-on, de soutien aux groupes terroristes et collusion avec l’ennemi (l’Iran), Doha a signé une kyrielle de contrats d’un montant total de 20 milliards d’euros (25 mds de dollars).
« Bien que les dépenses en matière de défense du Qatar soient en hausse depuis plusieurs années, le pic récent semble être directement lié à la crise« , a confié à l’AFP David Roberts, professeur au King’s College de Londres,

Dès que la querelle de voisinage a commencé, Doha a cassé sa tirelire pour des avions de chasse F-15, fabriqués par les USA. Rebelote en décembre 2017, mais cette fois du côté de la France, lors du voyage du président Emmanuel Macron ; l’émirat gazier a jeté son dévolu sur 12 avions de combat Rafale. A ajouter à sept navires de guerre italiens, que le Qatar recevra prochainement et le début de pourparlers pour acquérir les fameux systèmes russes de défense antiaérienne S-400, que le redoutable voisin, l’Arabie saoudite, a déjà !

Pourtant objectivement le Qatar n’a pas de raisons d’avoir peur, en effet la plus grande base américaine du Moyen-Orient, al-Udeid, s’y trouve, avec une petite armée, quelque 10.000 militaires, tout de même. En plus Doha ne va pas en rester là, il veut également recevoir la marine de guerre américaine, a fait savoir son ministre de la Défense, Khaled ben Mohamed al-Attiya. La Turquie, qui a aussi une base militaire dans le coin, pourrait y envoyer des forces maritimes.

Jusqu’à 2013, le Qatar décaissait près de 3 milliards de dollars (2,4 mds d’euros) chaque année pour sa défense, d’après l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. Mais effrayé par le brusque virage de ses voisins, les dépenses militaires s’emballent. « Il y avait une crainte que les premières mesures économiques et diplomatiques imposées au Qatar le 5 juin soient le prélude à une intervention militaire« , indique Kristian Ulrichsen, analyste du Golfe à l’Institut Baker de l’Université Rice aux Etats-Unis.

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