Le mufti de la République, Othman Batikh, s’est rangé hier lundi derrière l’initiative du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, alors que ce dernier n’avait nullement l’intention d’obtenir son aval sur la question de l’égalité homme-femme dans l’héritage. Cela a valu à Batikh le courroux du syndicat des imams, qui a accusé le mufti de rouler pour BCE. La haute institution religieuse égyptienne Al Azhar a également mis son grain de sel dans le débat…
«Ce qui se passe en Tunisie actuellement est contraire aux textes du Coran où la question de l’héritage est sans équivoque. Transgresser ces textes est un outrage à l’Islam», dit Al Azhar dans son communiqué, avant d’ajouter qu’il «ne laissera pas passer » un tel affront…