Partout dans le monde, les minorités religieuses sont persécutées et privées de leurs droits de l’homme. C’est un problème sur lequel de nombreux pays doivent travailler ensemble, s’ils veulent pouvoir le résoudre.

Le mois dernier, Mohammad Salas, membre de la communauté derviche soufie iranienne des Gonabadis, persécutée par le régime iranien pour ses croyances, a été reconnu coupable et condamné à mort en raison de motifs discutables à la suite de violents affrontements entre les forces de sécurité et les derviches gonabadis. M. Salas et ses partisans ont maintenu son innocence, affirmant qu’il avait été torturé lors d’aveux forcés. Malheureusement, le 18 juin, dans la tristement célèbre prison de Rajai Shahr, le régime a procédé à la pendaison de M. Salas.

La mort de M. Salas s’inscrit dans une répression plus vaste, qui a commencé en février dernier, contre les musulmans soufis gonabadis. Des centaines de musulmans soufis en Iran restent emprisonnés en raison de leurs croyances, des rapports faisant état de plusieurs morts aux mains des forces de sécurité brutales de l’Iran. L’intolérance religieuse du régime en Iran s’applique également aux chrétiens, aux juifs, aux sunnites, aux bahaïs, aux zoroastriens et à d’autres groupes religieux minoritaires qui essaient simplement de pratiquer leur foi.

La persécution religieuse dans le monde

Partout dans le monde, des fidèles issus de milieux religieux innombrables souffrent de violations similaires de leurs droits les plus fondamentaux. En début d’année, le département d’État a accueilli six journalistes ouïghours basés aux États-Unis avec le service ouïghour de Radio Free Asia. Leurs reportages indiquent que les autorités chinoises retiendraient, au bas mot, des centaines de milliers de Ouïghours et d’autres minorités musulmanes dans des camps d’internement dans la région du Xinjiang. Une journaliste, Gulchehra Hoja, a indiqué que 23 membres de sa famille étaient détenus dans la région. Elle, comme tant d’autres, a peu ou pas d’informations sur le bien-être de sa famille.

En Birmanie, depuis août 2017, près de 700 000 Rohingyas ont été contraints de fuir vers le Bangladesh en raison d’une campagne de nettoyage ethnique menée par les forces de sécurité birmanes. Des rapports ont indiqué que des enfants, des personnes âgées et des personnes infirmes avaient été brûlés vifs dans des maisons.

Et au Soudan, le gouvernement a démoli une église évangélique presbytérienne en février après que la police a ordonné aux fidèles de l’évacuer juste après le service de culte du dimanche, et ce, sans avertissement préalable. Cette attaque est la dernière démolition d’église ordonnée par le gouvernement en date dans le pays.

Ces évènements, comme tant d’autres dans le même genre, sont odieux. La liberté de religion est un droit que Dieu a accordé à tous. C’est pourquoi le président Donald Trump prend des mesures pour protéger la liberté de religion dans le monde. Cela est le droit de tous, partout dans le monde.

Du 24 au 26 juillet, le département d’État réunira des chefs religieux, des groupes de la société civile, des survivants de la persécution religieuse et des délégations de gouvernements étrangers pour la toute première réunion ministérielle pour l’avancement de la liberté de religion à Washington. Le vice-président Mike Pence et d’autres responsables de l’administration Trump participeront également. Notre objectif est simple : la promotion du droit accordé par Dieu à tous les hommes de croire en ce qu’ils veulent.

Nous avons besoin de partenaires pour promouvoir la liberté de religion

Pour faire avancer la cause de la liberté de religion, nous avons besoin de toutes ces voix pour travailler ensemble.

Nous avons besoin que les groupes de la société civile, qui sont souvent les premiers à entendre parler de violations, continuent le travail courageux qu’ils font en première ligne.

Nous avons besoin que les chefs religieux de toutes les confessions expriment à leurs fidèles que la violence n’est pas une manière juste de propager la croyance.

Nous avons besoin que les gouvernements reconnaissent la discrimination religieuse et la persécution, qu’ils prennent fermement position contre elle et qu’ils traitent la liberté de religion comme une priorité de la politique étrangère.

Et nous avons besoin d’entendre les histoires de ceux qui ont été persécutés, torturés, emprisonnés à tort et tués en raison de leur foi. Nous pouvons honorer leurs sacrifices en empêchant que ces atrocités ne se reproduisent.

La promotion de la liberté de religion pour tous ne relève pas seulement de la promotion des intérêts des individus, mais aussi des pays et des groupes confessionnels dans le monde entier. Lorsque les libertés fondamentales de religion, de parole, de presse et de réunion pacifique existent, les idées se font concurrence et des points de vue différents sont discutés ouvertement. Une plus grande compréhension naît de cet échange libre. Les pays qui défendent les libertés individuelles sont souvent les plus sûrs, les plus économiquement dynamiques et les plus prospères au monde. La liberté de religion est un élément indispensable des sociétés libres.

L’administration Trump a très à cœur la promotion et la défense de la liberté de religion internationale. Mais le défi est trop grand pour une seule nation. Nous avons besoin que tous les pays protègent et défendent la liberté de religion pour tous. Je me réjouis d’accueillir mes homologues du département d’État des États-Unis alors que nous nous battons pour les persécutés, alors que nous plaidons pour ceux qui ne peuvent faire entendre leur voix et alors que nous travaillons ensemble pour ouvrir la voie à une plus grande liberté de religion dans le monde.

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