AccueilAfriqueAngola : Les entreprises américaines auront leur part du gâteau

Angola : Les entreprises américaines auront leur part du gâteau

L’Angola est devenu la plaque tournante des investissements directs à l’étranger en Afrique et les perspectives d’attirer davantage d’IDE cette année sont prometteuses, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier du pays. Le programme de réformes ambitieux du président João Laurenço et du ministre des Ressources minérales et du Pétrole, M. Diamantino Pedro Azevedo, a déjà entraîné une augmentation des investissements des plus grands opérateurs européens du pays. La situation actuelle offre désormais aux entreprises nord-américaines une occasion de se réengager et de réinvestir sur le marché angolais.

« L’Angola s’est repositionné en tant que centre stratégique d’investissement dans le pétrole et réussi à séduire les sociétés pétrolières américaines qui y portent un nouveau regard alors que l’Afrique redevient une cible pour l’industrie pétrolière américaine », a déclaré Jude Kearney, ancien sous-secrétaire adjoint aux industries de service et finances au département du Commerce des États-Unis sous l’administration Clinton, et président actuel de Kearney Africa. « Les investisseurs américains et de nombreux autres investisseurs étrangers accordent une attention particulière à la vague de réformes en Angola et l’accepteront en investissant leurs dollars. La Conférence sur le pétrole et le gaz en Angola, organisée du 4 au 6 juin et soutenue par le président, sera essentielle à cet égard. »

L’Angola, deuxième plus grand producteur de pétrole d’Afrique après le Nigéria, vient de publier une nouvelle stratégie d’octroi de licences d’exploitation du pétrole jusqu’en 2025. Il est aussi sur le point de lancer le mois prochain un appel d’offres incluant des champs de pétrole marginaux dotés d’un cadre fiscal attrayant. La reprise économique en Angola est tirée par les investissements dans le secteur pétrolier et gazier, le secteur de l’énergie du pays ayant attiré plus d’un milliard de dollars d’investissements au cours des derniers mois.

Le mouvement est notamment mené par les sociétés pétrolières internationales qui augmentent la taille de leurs opérations dans le pays, notamment Total à Kaombo, ExxonMobil dans le bassin de la Namibe ou BP au champ de Platina. Les sociétés américaines de services pétroliers et gaziers telles que Halliburton ou Baker Hughes GE dominent toujours le secteur et investiront probablement davantage dans la technologie à mesure que le pays intensifie ses efforts d’exploration.

Les entreprises américaines ont traditionnellement dominé les investissements dans le secteur pétrolier angolais, en particulier dans le cadre de l’Accord de partenariat stratégique conclu entre les États-Unis et l’Angola.

« L’Angola est de retour et le secteur pétrolier et gazier devrait se redresser après la récession économique. Nous pensons que le nouvel investissement doit également inclure un soutien important aux créateurs d’emplois dans le secteur pétrolier et à l’autonomisation socio-économique des Angolais. Les politiques de marché fonctionnent, et nous encouragerons l’industrie pétrolière et le gouvernement à travailler ensemble et à conclure davantage de contrats », a déclaré Sergio Pugliese, président de la Chambre africaine de l’énergie (EnergyChamber.org) en Angola.

La récente découverte de pétrole léger d’Eni cette année dans le bloc 15/06 a confirmé que l’Angola ne décevait pas pour qui est prêt à parier sur les vastes réserves du pays.

« Voir de nouvelles découvertes de pétrole en Angola est une bonne nouvelle qu’il y ait encore beaucoup de pétrole et de gaz en Angola et renforce l’impression de nombreuses entreprises américaines selon laquelle l’Angola est toujours l’endroit où il faut être. Le potentiel gazier est énorme et la technologie américaine, si elle est utilisée correctement, redéfinira le marché du gaz angolais. L’Angola a été intelligent en travaillant main dans la main avec les investisseurs américains et la Chambre africaine de l’énergie afin de s’assurer que ses réformes répondent aux exigences du marché », a déclaré C. Derek Campbell, Président-directeur général de TransGen Energy, Inc., un groupe énergétique international basé dans l’état du Maryland.

« Cela envoie un message fort à l’industrie et nous continuerons à plaider pour la présence d’entreprises américaines lors de la mise en valeur de gisements de classe mondiale et de l’exploration car il n’y a pas de production sans investir dans l’exploration pour trouver plus de pétrole », a ajouté Sergio Pugliese,

La Chambre africaine de l’énergie est la seule association africaine qui représente tous les aspects de l’industrie pétrolière et gazière africaine. Elle représente plus de 120 partenaires impliqués dans tous les aspects du secteur énergétique africain.

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