Dans une interview accordée au journal « Assahafa » et parue dans son édition de ce mercredi 6 septembre 2017, le président de la République, Béji Caied Essebsi, a déclaré que la situation n’est pas comme ils l’avaient souhaité et que le contexte économique actuel demeure encore difficile et ce, malgré l’amélioration relative des indicateurs.
Le chef de l’Etat a en outre indiqué que la situation est aussi marquée par la multiplication des revendications sociales, qui sont dans certains cas très coûteuses, bien que l’amélioration des conditions de vie soit conforme aux principes fondamentaux des droits de l’Homme et aux exigences de la Révolution incarnée par le slogan « Dignité ». A cela s’ajoute, selon lui, une situation politique fragmentée : « Les partis politiques n’ont pas trouvé de dénominateur commun qui garantit au pays le minimum de stabilité qui est la condition nécessaire de l’autorité de l’État, du développement et dela réalisation des réformes majeures indispensables pour la patrie et le citoyen », a expliqué BCE, avant d’ajouter que c’est certes difficile mais qu’on n’a pas encore atteint la phrase critique.