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La 1e économie d’Europe a fait ses choix, la Tunisie en fait partie

Il n’y a pas que les Chinois, les Turcs, les Français et les Italiens qui s’activent en Afrique, il y a aussi les Japonais, les Sud-Coréens, les Indiens et même les Allemands. Et oui, l’Allemagne, première économie d’Europe et qui énerve ses voisins par ses excédents commerciaux que rien ne semble pouvoir freiner. L’Allemagne avec sa puissante industrie, ses technologies avancées et sûres, ses voitures qui ont conquis le monde entier, etc. C’est elle qui s’intéresse à notre continent. La chancelière allemande, Angela Merkel, qui s’apprête à mettre un terme à sa longue et florissante carrière politique, a déjà jeté les bases de cette affaire depuis 2017. Et Berlin est prêt à casser sa tirelire pour s’installer et prospérer sur le continent africain. La Banque allemande de développement (KFW) est disposée à financer de grands projets d’investissement en Tunisie, dans le secteur de la formation professionnelle et le développement des compétences, dans le cadre de l’initiative « Compétences pour l’Afrique« , initiée par la Commission de l’Union Africaine (CUA) et soutenue par le gouvernement allemand.

Cette initiative connue sous l’acronyme « SIFA« , ou « Skills Initiative for Africa« , est mise en œuvre par l’Agence de développement de l’Union africaine et financée à travers la KFW.
Elle cible, actuellement, 6 pays africains, en plus de la Tunisie : l’Afrique du Sud, le Cameroun, l’Ethiopie, le Kenya, le Nigeria et le Togo, selon le site https://skillsafrica.org/fr/.

Des appels à proposition seront lancés par les pays concernés et ensuite, des subventions de 1 à 1,5 millions d’euros ( de 3,4 à 5,1 millions de dinars tunisiens) seront accordées aux projets sélectionnés.
Les soumissionnaires gagnants devront apporter une contrepartie de 10% du coût total du projet. Ils devront être des entités locales ou nationales publiques ou privées habilitées à donner des formations, qui pourraient durer de 24 à 30 mois.

L’Initiative « Compétences pour l’Afrique » a pour objectif de renforcer les perspectives d’emploi des jeunes, des femmes et des personnes vulnérables en Afrique.

Elle contribue à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine qui vise à transformer le système d’éducation et de formation pour qu’il soit adapté aux normes de qualité internationales et contribue à l’amélioration de l’employabilité des jeunes dans les secteurs économiques prioritaires.
En Tunisie, le taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 25 ans est estimé à 15,3%. La population âgée de moins de 25 ans est estimée à 39% pour 11,4 millions d’habitants.

En plus des énergies renouvelables, de la câblerie automobile et d’autres niches à forte valeur ajoutée, voilà un levier de plus pour la Tunisie, grâce à l’Allemagne, un partenaire énergique, qui a de la suite dans les idées et qui plus est a les moyens de ses ambitions. La Tunisie, qui n’est pas au meilleur de sa forme depuis le fameux 14 janvier 2011, a intérêt à prouver qu’elle est à la hauteur de manière à convaincre Berlin d’abord de la maintenir dans le dispositif « Compétences pour l’Afrique », et ensuite d’aller au-delà avec des projets et aides à la mesure de ses gros besoins.

LS

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