Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, Marouane Abbassi, a affirmé, ce lundi 25 févier 2019, qu’il s’est trouvé face à deux choix : soit l’augmentation du taux directeur de 100 points, soit la fonte des réserves en devises à moins de 84 jours d’importation.
Lors d’une séance plénière qui se tient actuellement au siège de l’ARP, il a encore précisé que cette augmentation demeure une décision difficile mais obligatoire, notamment avec la dépréciation du dinar tunisien, le déficit de la balance énergétique et ses conséquences au niveau des équilibres financiers, plus le déficit de la balance commerciale qui s’établit à 19 Milliard de dinars.
Abbassi a, sur un autre volet, précisé que la baisse de la notation souveraine de la Tunisie s’explique par la dégradation de la situation économique suite à la non exécution des mesures et réformes qui ont été promises auparavant par la Tunisie.
Il a ajouté que «si le conseil de l’administration n’avait pas décidé cette augmentation du taux directeur, la demande au niveau de la consommation enregistrerait une hausse», a-t-il dit.
On rappelle que cette augmentation de 100 points, la troisième en une année, passant de 6,75% à 7,75%, a suscité des réactions hostiles de la part de plusieurs partis politiques, organisations nationales et citoyens.
