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La Tunisie n’aura pas besoin de nouveaux crédits et la BCT ne relèvera pas son taux directeur

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie Marouene Abbassi a déclaré le mercredi 17 juillet 2019 lors d’une conférence de presse que la Tunisie n’aura pas besoin de crédits supplémentaires pour assurer l’équilibre du budget de l’Etat et respectera à la lettre ses engagements avec le Fonds monétaire internationale. C’est Le gouverneur de la Banque centrale, Marouene El Abbassi qui l’a formellement affirmé sut le foi du rapport du FMI concernant les reformes économique en Tunisie qui , a-t-il fit, « a été positif » pour annoncer ensuite qu’une délégation du FMI sera à Tunis en septembre prochain pour évaluer la situation économique et préparer le nouveau rapport.

Dans le catalogue des bonnes nouvelles livrées lors d’un conférence de presse, mercredi, , le patron de l’Institut d’émission a indiqué que les réserves en devises ont atteint 91 jours d’importation, et que l’année 2019 a été assurée en matière de financement grâce notamment aux engagements du FMI, de la Banque Mondiale, de la Banque centrale Européenne et de la Banque Africaine de développement.

L’inflation maîtrisée

Le gouverneur de la BCT a assuré que le taux d’inflation actuel est maîtrisé, et que la situation ne nécessite pas une éventuelle augmentation du taux directeur. Une situation atteinte due, selon lui, à la hausse des recettes touristiques (+de 20% en devises à fin juin), à l’augmentation des transferts des Tunisiens à l’étranger, et à la maîtrise du déficit commercial.

Le chef de la mission du FMI en Tunisie, Bjorn Rother a indiqué que le crédit additionnel accordé à la Tunisie de 700 millions de dinars pour alimenter le budget de 2019 est le résultat des signes prometteurs parus dans le dernier rapport du FMI comme le recul du taux d’inflation et du déficit budgétaire ainsi que l’amélioration du rythme d’exportation.

 »Le premier semestre a été très positif, la fragilité économique commence à disparaître, il faut continuer dans cette lancée pour réduire le taux d’inflation, freiner la croissance de l’endettement et assurer l’équilibre budgétaire » a-t-il insisté.

Il a précisé qu’il faut se méfier de quelques facteurs qui menacent l’économie tunisienne actuellement tels que l’augmentation du prix de pétrole et la faible croissance des partenaires économiques principaux de la Tunisie

« Il est impératif de réduire la dette publique qui avait atteint 77% du PIB en 2018, et cela nécessite principalement des efforts supplémentaire au niveau fiscal, la modération de la masse salariale, et la réduction des subventions en particulier la subvention des carburants » a précisé Bjorn Rother.

Il s’est dit satisfait des avancées accomplies par la Tunisie notamment, en matière des équilibres macro-économiques. Il n’en a pas moins mis en garde contre les risques qui guettent son économie, dont le rythme de croissance ralentit appelant le secteur privé à jouer son rôle pleinement, pour soutenir la relance économique du pays.

Cela étant, le FMI approuve la loi « Amen Social » qui avait été votée en mars dernier et qui vise à promouvoir les catégories pauvres et à revenus limités. Il s’agit d’un texte qui assure des critères équitables pour bénéficier des programmes d’aide sociale pour garantir plus de stabilité sociale.

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