Lui, c’est un ancien de la BCT, où il était DG de la politique monétaire. Autant dire qu’il sait très bien de quoi il parle. Dans un récent Post sur sa page des réseaux sociaux, il évoque la question du déficit, son impact sur le Dinar tunisien et la relation du FMI avec tout cela. «Le déficit commercial de 19 Milliards de dinars pour 2018 montre encore une fois que notre problème n’est pas lié à la compétitivité prix, mais plutôt un problème de production: phosphate, pétrole…et donc la dépréciation du taux de change du dinar n’est pas la solution idoine pour réduire le déficit commercial et par conséquent le déficit courant, dont le chiffre sera aussi historique… attendons pour voir. Le FMI a fait une grotesque erreur de diagnostic, il nous doit des explications, car nous n’avons eu que les effets négatifs d’une dépréciation de la monnaie nationale: inflation galopante, assèchement de la liquidité bancaire, gonflement des chiffres du commerce extérieur, du tourisme, de l’endettement extérieur et public… »